Périgord
Saint-Front
"Saint Marc en Perigord" | "Orientalisation" by Abadie | |||
Système de coupole |
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Before Abadie's changes |
Saint-Etienne-de-la-Cité
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Thiviers | Danseuse en tutu | |||
Sainte Marie
Prophète Isaïe & Relief de Théophile
Prophète Isaïe | ||||
Isaïe détail |
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Trumeau | ||||
Relief de Théophile |
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Au dessus de l'entrée apparaît le Relief de Théophile, grande plaque sculptée
surmontée d'un arc trilobé. Sur les cotes trônent, dans une position qui évoquent le
Christ de Moissac, deux saints que l'on peut identifier comme étant saint benoît (à
gauche) et saint pierre: le premier fondateur de l'ordre et le premier évêque de la
hiérarchie ecclésiastique. Ils encadrent une composition complexe qui occupe la partie
centrale du relief en ignorant les axes de l'arc trilobé. En trois scènes est racontée
ici la légende de Théophile, thème souvent évoqué dans les sermons du Moyen Age. Il
faut remarquer que ce n'est pas un saint, mais un pécheur qui est le personnage
principal, les saints étant relégués sur les côtés de la scène. ThéoPhile était
diacre à Adana, en Cilicie. Dépouillé de sa charge par l'évêque, il fit un pacte avec
le Diable, lui vendant son âme en échange de la restitution de ses fonctions. Cette
action est séparée sur le relief en deux scènes parallèles dans la moitié gauche
apparaissent Satan et Théophile portant le rouleau qui définit le pacte ; à droite les
deux Personnages sont figurés à l'instant où le pacte est scellé. On aperçoit dans
cette scène l'église dans laquelle Théophile pria après avoir pris conscience de la
Portée de son acte. En haut à gauche est illustré le troisième épisode de cette
légende : Théophile dort et la Vierge, accompagnée par des anges, descend d'un nuage
figuré par des lignes ondoyantes pour reprendre et annuler le pacte. D'après la
légende, Théophile mourut quelques jours plus tard, racheté de sa faute. La scène clé
de ce « sermon moralisateur » transcrit dans la pierre est celle de la signature du
pacte. L'artiste s'est ici inspiré de la réalité médiévale et a conféré à la
scène la forme caractéristique des serments féodaux : le seigneur le Diable prend les
mains du vassal qui se trouve lié par ce geste. La légende racontée à Souillac
illustre la reconnaissance de l'autorité' de I'Eglise dont l'intercession est
indispensable au salut de l'homme. Thorsten Droste |
Prieuré Saint Pierre
Abbaye Saints Pierre & Paul